La dette publique mondiale est très élevée. Elle devrait dépasser 100 000 milliards de dollars, soit 93 % du produit intérieur brut mondial, d’ici à la fin de cette année, pour s’approcher de 100 % du PIB d’ici à 2030. Cela représente 10 points de pourcentage du PIB de plus qu’en 2019, c’est-à-dire avant la pandémie.
Une situation pire que prévu
Les perspectives budgétaires de nombreux pays pourraient être plus défavorables que prévu pour trois raisons : de fortes pressions sur les dépenses, le biais optimiste des projections d’endettement et une dette non identifiée assez considérable.
Des études antérieures du FMI ont montré que le discours sur les finances publiques dans l’ensemble de la classe politique est de plus en plus favorable à une hausse des dépenses. Les pays devront dépenser toujours plus pour faire face au vieillissement et aux soins de santé, pour maîtriser la transition écologique et l’adaptation au changement climatique et pour assurer la défense et la sécurité énergétique, en raison de la montée des tensions géopolitiques.
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