Alors que l’UE se décide à taxer lourdement les véhicules chinois, le Mondial de l’auto 2024 a une nouvelle fois vu de nombreux constructeurs automobiles chinois. Les industriels européens ont de plus en plus de mal à camoufler leurs difficultés qui, petit à petit, se transforme en retard.
Serge Cometti a 35 ans d’expérience automobile chez des Constructeurs, Groupes de Distribution, Réseau National Après-Ventes, Location longue durée, Conseil et Formation, en Europe, Amérique du Sud et Maghreb dans des fonctions de Directeur Sales &Marketing, Directeur Général. Il s’est spécialisé il y a 10 ans dans l’électromobilité et les nouvelles mobilités.
À ce titre, il a créé en 2020 une société avec laquelle il a lancé en France comme importateur trois marques de véhicules électriques, MG, Aiways et MAXUS. Il intervient dorénavant en tant que conseil auprès de grands groupes européens.
Renault a longtemps été un acteur majeur dans l’industrie automobile mondiale, notamment en Russie. Pouvez-vous expliquer comment cette position a évolué ces dernières années, particulièrement avec les événements récents, comme la guerre en Ukraine ?
Renault a effectivement eu une position dominante sur le marché russe, surtout grâce à son partenariat avec Lada. Ensemble, ils représentaient environ 50 % des ventes automobiles dans le pays. C’était un marché crucial pour le groupe, et cela a contribué à la domination de Renault-Nissan sur la scène mondiale en 2017 et 2018. Cependant, la guerre en Ukraine a bouleversé cette dynamique. Avec l’escalade du conflit et les sanctions internationales, Renault a cédé toutes ses activités en Russie pour un montant symbolique de 1 €.
Lire l’entretien dans sa totalité : « La Chine a pris une avance significative » dans l’industrie automobile. Entretien avec Serge Cometti