La population du monde, vers un déclin à long terme

La Division de la population du Département des affaires sociales des Nations unies (DPNU) a récemment diffusé de nouvelles estimations et perspectives de population pour le monde, et 237 pays ou territoires et divers regroupements de ceux-ci .

Valant pour la période 1950-2023 et élaborées sur la base des diverses sources d’informations existantes , les estimations permettent un très instructif éclairage sur la dynamique des populations et les tendances à l’œuvre prédominantes.

Les perspectives portent sur la période 2024-2100 et s’articulent, comme les précédentes, sur un postulat de progrès humains continus, selon lequel la tendance à l’élévation des espérances de vie ne peut que se poursuivre tandis que la fécondité ne peut que décliner là où elle est la plus élevée.

La décroissance : une affaire de temps long

Dans le cadre des hypothèses formulées par la DPNU, il apparaît que seul un déclin très prononcé de la fécondité (variante basse) induirait une décroissance de la population mondiale. Celle-ci n’interviendrait cependant qu’à partir de 2054, avec un apogée à 8,95 milliards d’habitants, soit un surcroît de quelque 900 millions (+ 11 %) par rapport à 2023. À l’horizon 2100, la planète ne compterait plus que 7 milliards d’humains, soit son niveau de 2010.

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