L’économie n’est pas une science occulte ! C’est le cri d’alarme lancé par Didier Marrec dans son dernier livre pour démontrer que l’économie repose sur des principes simples et des piliers que tout le monde peut comprendre pour mieux appréhender les grands sujets économiques.
Dans son ouvrage Comment prospèrent les peuples (Éditions du Télémètre), Didier Marrec nous démontre que l’économie, loin d’être inaccessible ou réservée à quelques initiés, repose sur des concepts fondamentaux étonnamment simples. Il propose d’éclairer ces principes universels et d’en explorer les conséquences inéluctables, observées tout au long de l’histoire. Selon lui, comprendre l’économie, c’est avant tout revenir à l’essentiel : les mécanismes productifs, la division du travail et la baisse des prix. Dans cet entretien, il revient sur ces idées fondatrices, sur les observations qu’il en tire et sur les leçons que l’on peut appliquer aux sociétés modernes.
P. de R. : Avant de parler de votre livre, pourriez-vous revenir sur votre parcours, et nous expliquer ce qui vous a conduit à écrire ce livre ?
D. M. : Mon parcours est assez atypique, et c’est peut-être ce qui m’a donné cette perspective particulière sur les questions économiques. J’ai commencé par des études de sciences physiques à Jussieu, mais j’ai vite bifurqué vers une autre voie. J’ai beaucoup voyagé en travaillant dans des secteurs variés, notamment dans le tourisme.
Avec la fermeture de certains marchés suite au contrôle des changes, j’ai dû repartir de zéro. Je suis devenu commercial, ce qui m’a appris l’importance de l’effort et de la persévérance. Cela a bien marché : j’ai rapidement gravi les échelons, jusqu’à occuper des postes de direction commerciale, chez Panasonic puis chez Yamaha. Par la suite, j’ai monté ma propre entreprise. Ces expériences m’ont permis d’avoir une vision très concrète du fonctionnement des systèmes économiques.
Lire l’interview : Comment prospèrent les peuples. Entretien avec Didier Marrec